Rufine ma deuxième maman

J’avais 5 ans, papa frimait, l’institutrice était une fée, même pour papa.

 

J’avais cinq ans

Elle était blonde et belle, d’origine pyrénéenne, à 5 ans Lerins c’est Bornéo, elle me surprotégeait, moi la petite dont ont tirait les nattes à la récré.

Ma mère me les faisait très serrées le matin au point que je me souviens de la tension des cheveux au dessus des oreilles, nettes à l’horizontales, depuis je ne supporte plus qu’aucun coiffeur ne me touche.

A la sortie de l’école rien n’en restait, puisqu’on m’avait tiré dessus à chaque récrée.

Mon cher papa œuvrait fort aux réunions de parents d’élèves, proposait des spectacles et autres manifestations.

Papa a bien représenté ses enfants mais s’est aussi magnifiquement mis en valeur, au point que l’institutrice de mes cinq ans, la fée, la blonde inaccessible, tomba dans ses bras.

Et du haut de mes cinq ans, je compris ce que les adultes nous cachent et qui n’est pas à raconter aux petits enfants.

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