Métro , boulot et puis rien

 Allez y qu’ils disaient réalisez vous dans votre travail, vous êtes utiles à la société et la société vous le rend bien, sauf qu’elle vous met dans de telles situations qu’on peut renoncer à se lever.

 

Il y a des matins sereins comme des soirs sinistres et des après midi moyens. Tout dépend qui vous rencontrez : la guillerette du 6è arrosant ses plantes sur votre tête mais si joyeuse dans ses excuses qu’on en reprendrait bien de sa douche improvisée.
L’après midi bureau endormi par le repas lourd de la cantine, le collègue ronchon qui arrête de fumer et empeste l’eucalyptus, le fax qui débloque et Internet qui broute.
Le soir surenchère dans le glauque, avec envie de se foutre en l’air avant le lendemain qui sera identique: métro bondé suant, difficulté à sortir tant ceux qui y sont y restent et n’en démordent pas, l’argument «Je fais de la place en quittant le lieu» n’a aucun impact, la place dans le métro est de droit et démerdez vous pour en sortir.
Qui étudiera le comportement de l’usager du métro comme une espèce à part des individus automobilistes et autres scootéristes et usagers du bus?
La hargne qu’ils mettent dans la recherche d’une place assise, femme, vieilles, enceintes pas de passe droit saut celui du plus rapide et du plus fort. J’ai payé, je m’assois. A la sortie,

l’escalator en station profonde, rester à droite si l’on ne

marche pas est une règle commune et acceptable, il y en a

qui bloque la file de gauche même quand on demande pardon

On s’énerve à ne plus pouvoir bouger du fait de la stabilité inconditionnelle d’un grand con qui enclenche aussitôt la déprime d’une soirée sinistre.

06/09/2002

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