Mourir c’est ne pas avoir existé durant le peu de temps qu’il nous est alloué, en ce cas le temps passe et nous avec.

Grand-mère à 80 ans insiste pour que ses filles reconnaissent qu’elle était belle en son jeune âge, oui elle l’était comme toutes les jeunes femmes de son époque, la beauté absolue n’existe pas.

Au vu des photos de famille, les filles, tout au contraire, montrent leurs défauts même à seize ans et ces défauts se révèlent être ceux de leurs ancêtres qui font qu’elles appartiennent à une lignée.
Grand-mère à 80ans n’a pas surmonté l’épreuve de l’existence résultant du pouvoir de séduction exigée en son temps pour conserver un mari, comme l’art de cuisiner qu’elle ne maîtrisait pas ni celui de la conversation.
Grand-père divagua alentour à la recherche, non pas d’une beauté, comme quoi on se trompe sur les besoins des hommes, mais d’un bel esprit ouvert et libre, qu’il trouva en la personne d’une gentille dame cultivée et généreuse.
Grand-mère vécut seule, quoique accompagnée et la mort de grand père ne changea pas grand-chose à son vide intérieur qui la poursuit comme un trou noir.
Comment fera-t-elle face au grand vide qui jugera son âme ? Si elle ne sait répondre qu’en se taisant ?